Journal de Virgil - suiteLa lettre est destinée au Magister Impetimentae. Elle évoque une couronne rouge, ennemie du Magister, qui chercherait à renverser l'Empire. Il y aurait aussi des “Témoins” dans l'affaire, un “Changeur” et à ma grande surprise, la lettre évoque à nouveau un héritage... comme si tout le baratin de mon sosie et la lettre des notaires fictifs étaient bien réels. Soit l'auteur de la lettre se paye notre tête... soit on lui a aussi menti. Le véritable Magister serait-il lui aussi à la recherche d'un héritage, quelle étonnante coïncidence. Le Magister a-t-il fait part de cette histoire à son associé, juste après avoir reçu la lettre des notaires ? Dans ce cas, c'est bien lui qui, après avoir réalisé que c'était un piège, serait venu me la remettre...
Et ce Changeur, est-ce un Changeur de visage ? Cela semble confirmé par la rencontre que nous avons fait à l'auberge... mais prenons les choses dans l'ordre.
Nous avons décidé de
rencontrer Franz... Me présentant avec Glotka à son bureau sous le nom de Lieberung, nous n'avons pu obtenir qu'un rendez-vous pour le lendemain. Drikk a ensuite tenté sa chance, en s'inspirant d'une de mes propositions. Il est entré bruyamment dans les bureaux, annonçant une terrible invasion de gobelins, cachés dans les sous-sols des bureaux. Drikk est reçu par
Heinrich, le frère de Franz. Il lui explique qu'il n'y a aucun sous-sol... mais il arrive tout de même à le convaincre en lui
montrant la salle sous-terraine où nous avons vaincu le démon.
Heinrich, un peu paniqué, va voir les autorités pour organiser des tours de gardes partout. Son frère l'y rejoint peu après. Nous observons leurs manèges discrètement... sous le regard des hommes de Bauman... et d'autres individus suspects que nous n'arrivons pas à alpaguer.
Drikk était content de lui, surtout que Heinrich lui a fourni une belle chambre dans la plus luxueuse auberge de la ville.
Après y avoir éclusé quelques bières,
nous retournons sur place pour nous
infiltrer dans les bureaux de Franz, à la recherche d'un
passage secret. Je trouve deux portes, mais n'arrive à en ouvrir qu'une seule, qui nous
mène effecitvement à la
salle du démon ! Dans son bureau personnel, je trouve aussi
deux messages, signés de Teügen et portant la marque d'un
pentacle démoniaque, semblable à celui d'où est sorti notre démon ! J'emporte tout ça, en lui laissant un petit message du genre “Les Témoins savent ce que vous préparez ! Les Témoins sauront vous stopper !”.
Le premier message de Teügen indique en substance que les cultistes ont terminé de préparer leur temple et qu'au dernier soir de la Schaffenfest, à minuit, ils seront riches ! Comment, pourquoi ? Mystère...
Le second message invite les membres du "Conseil" à une
réunion que nous espérons être le
soir-même. Et effectivement, une fois sortis, nous croisons
7 dignitaires du quartier chic sortirent en même temps, sous escorte, et transportant tous une boîte assez volumineuse. 7... comme dans la prophétie... Ils
se rendent chez Teügen... Nous ne savons que faire, la maison est entourée d'un rempart de 3 mètres de haut... Nous finissons par nous décider à mettre le feu à la maison de Steinhager, pour créer une diversion et nous glisser chez Teügen.. Malheureusement, Glotka se débalonne au dernier moment, de peur de brûler des innocents...
Bref, leur
réunion terminée, ils rentrent tous chez eux... Drikk se lance alors sur l'un d'eux, faisant mine d'être fin saoûl. Il tente de renverser la boîte pour en connaître le contenu, mais n'y arrive pas. La tentative reste productive, car l'homme qu'il bouscule n'est autre que
Magirius, qui en profite pour lui
glisser à l'oreille “Il faut que l'on se parle !”.
Que de mystères... C'est un traitre, oui ou non
Pressés d'en découvrir plus, nous
rentrons à l'auberge pour nous reposer. L'
aubergiste est étrange, après nous avoir servi nos bières, il nous
menace dans un chuchotement “vous auriez dû vous occupez de vos affaires”... Drikk le prend mal et défonce sa choppe sur son dos... l'autre ne bronche pas, mais la choppe a très mal. Nous le suivons dans sa cuisine, après avoir remarqué qu'un autre aubergiste, semblable en tout point, se tient en haut d'un l'escalier... Mais c'est trop tard, dans la cuisine, il n'y a plus personne. Je suis certain qu'il est
invisible... mais Glotka croit plutôt à une téléportation. Pour me montrer mon erreur, il soupoudre toute la pièce de farine... sans résultat. Nous sortons donc de la pièce, et nous entendons alors la fenêtre de la cuisine se fermer !! Nous y retourons, et suivons notre cible par la fenêtre. Helegwen use de ses talents pour suivre sa trace magique, mais nous
finissons par le perdre au détour d'une ruelle.
Bien usé par toutes ces enquêtes, nous
allons nous coucher dans la chambre payée par Heinrich.
Le matin, nous nous levons mais tout semble étrange. Glotka n'a pas tenu son tour de garde, il fait déjà jour au dehors, mais nous sommes toujours fatigués... Sortis de la chambre, nous nous retrouvons dans un couloir nauséabond, semblable à l'intérieur d'un monstre géant... Nous entendons des pleurs de bébés au loin... Tout cela sent le démon...
Faute de mieux, nous avançons au hasard, suivant un long et effroyable parcours, de plus en plus immonde et périlleux, pour aboutir finalement, épuisés par des heures de marches et des combats contre des créatures cauchemardesques, devant un démon qui nous broie par la force de son esprit.
Heureusement, tout cela n'était qu'un
cauchemar, envoyé certainement par nos ennemis... ils tremblent, ils paniquent...
Si le plan de nos ennemis est toujours valide, il nous reste une journée avant qu'ils n'arrivent à leur fin. Nous devons les arrêter... Il faudrait convaincre peut-être la prêtresse, ou demandez de l'aide à Baumann... ou brûler cette ville pourrie jusqu'à l'os !!
Et pour revenir à la lettre pour le Magister. Si ce “Changeur” était un changeur de visage, c'est sûrement lui que nous avons croisé à l'auberge. Est-ce lui qui m'a remis la lettre de l'héritage ? Si oui, dans quel but
Il semble être un adversaire du Magister. Pourquoi alors faire croire aux gens que je suis le Magister...