Warhammer - Les plans à l'intérieur des plans... dans d'autres plans ??

« précédent - suivant »

Scytale

Journal de Virgil

Quelle ville d'ingrats...
On les sauve d'un complot de cultistes du chaos qui veulent invoquer un dieu maléfique dans une petite fille innocente... et résultat ? On finit dans une prison sordide, car bien sûr, personne ne nous croit.
Inutile d'espérer leur ouvrir les yeux, nous n'avons aucune preuve de quoique ce soit, je l'admets... Donc, pour toute récompense : des tas de cultistes survivants qui vont vouloir nous faire la peau... et voilà ce drôle de gars qui vient me raconter n'importe quoi.
Alors comme ça, j'aurais un frère jumeau, je serais le fils du comte Lieberung. Les Lieberung combattraient le chaos depuis des générations, mais seul le fils aîné devrait suivre ce destin. Etant le plus jeune des jumeaux, et pour ma sécurité, le comte m'a confié à son ami, le comte de Bruyère. Certes, c'est là que j'ai grandi, mais je pensais être le fils du majordome... Je me demande s'il n'utilise pas un magie lui permettant d'emprunter mon visage.
Là où son histoire devient encore plus douteuse, c'est que le comte Lieberung étant mort il y a peu, mon frère doit hériter d'un petit château et de quelques pièces d'or. Sauf qu'il n'en veut pas (il aurait déjà assez de richesse et il doit suivre son destin de combattant du chaos) et préfère que ce soit moi qui prenne l'héritage de la famille. Il souhaiterait également que je l'aide à dénicher un parchemin ancien perdu dans une ruine lointaine. Tout cela sent l'arnaque à plein nez... Refuser un héritage pareil ? De quels dangers m'ont-ils cachés, alors qu'ils ont tout à fait pu assurer la protection de mon frère ? Allons donc...
Pour autant, je fais l'intéressé car je vois surtout qu'il me promet de me faire sortir, et ça, c'est du concret, du facilement vérifiable et c'est tout de suite !
De fait, le lendemain matin, je ne suis guère surpris de voir que les gardes nous font sortir sans problème, sans même nous avoir fait les poches.

Nous sortons avec un nain qui partageait notre cellule, un certain Drikk Brise Choppe. Ce gaillard m'a l'air bien costaud et prêt à se lancer dans des aventures dangereuses. Il pourrait nous être d'une grande aide, surtout que Lyra nous annonce qu'elle préfère partir seule, ramener Lucie chez ses parents et vivre avec les mutants. Nous la laissons suivre sa route et nous nous dépêchons de prendre la première diligence en partance pour Altdorf... en essayant de semer les silhouettes douteuses qui nous suivent.
Glotka aurait aimer rester plus longtemps, mais il a appris que l'inquisition d'Altdorf est arrivée en ville et enquête sur un mystérieux inquisiteur issu de leur rang, qui aurait fait parler de lui dernièrement... S'ils découvrent que c'est Glotka, ils le tueront... et sans doute nous avec, c'est bien ce qui m'embête le plus.
Durant le voyage, loin des oreilles indiscrètes de Marienbourg, j'explique à mes compagnons toute l'affaire de l'héritage. Nous sommes tous d'accord sur le fait qu'il s'agit sans doute d'un piège. Mais suis-je la personne visée ? Vais-je servir de cible à un attentat et permettre d'officialiser la mort de ce Lieberung ? Ou bien, est-ce le titre et l'héritage qui sont plus ou moins piégés, avec des dettes, des ennemis, des malédictions en tous genres ? Est-ce que l'héritage n'est qu'un appât, et que la recherche du parchemin perdu est le vrai piège ?

Le voyage se passe tranquillement, mais une fois arrivée, nous ne restons pas longtemps à Altdorf : la ville est trop étrange. À peine arrivés, deux bouseux se tiennent devant moi et me font des signes étranges, attendant visiblement que je les imite ou que je réponde d'une manière appropriée à leurs mimiques. Je me doute qu'il doit y avoir méprise sur ma personne, mais s'il y a un peu de vrai dans le baratin de mon «jumeau», il doit avoir de nombreux ennemis. Je n'ai pas très envie qu'on me prenne pour lui, et je fais mine de les prendre pour des saltimbanques et leur jette une pièce. Ils insistent néanmoins, mais je continue de les ignorer jusqu'à ce qu'ils nous laissent tranquille et rejoignent un inquiétant personnage, en armure de cuir noir, armé d'une arbalète.
Helegwen souhaite voir son maître, afin de lui ramener le fameux livre et lui compter nos exploits... mais il n'est pas chez lui. Parti depuis déjà 15 jours, il n'a laissé aucune consigne à sa servante.

À la recherche d'une bonne taverne, Drikk croise le chemin d'un vieil ami à lui, un sympathique batelier nommé Joseph. Il accepte de nous prendre à son bord, car la destinée a voulu qu'il se rende lui aussi à Bogenhaffen, là où je dois recevoir mon «héritage».
Le soir, nous passons un petit moment sympathique dans une auberge, quand deux nobles impertinents viennent chercher querelle à Glotka et Drikk. L'aisance verbale de Glotka lui permet de s'imposer, mais, pour s'imposer, Drikk, lui, fait plutôt appel à ses muscles et nous illustre d'où il tire son nom de Brise Choppe. Un noble assommé, nous quittons l'auberge sur le champ, pour éviter les ennuis... mais ils nous suivent, les ennuis, sous la forme des deux clodos aux mimiques bizarres. Sauf qu'à peine avons nous pu les repérer, qu'ils se font éliminer par un arbalétrier mystérieux, certainement le même avec qui il parlait tantôt... Sur les deux cadavres, nous trouvons un étrange tatouage d'une main pourpre, qu'Helegwen avait vu dans ses visions plusieurs fois... Encore des cultistes...
Décidément, la capitale regorge de mystère... Nous rentrons promptement au bateau de Joseph et quittons la ville au petit matin.

En chemin, nous apprenons que la garde d'Altdorf recherche un groupe d'aventurier comme le nôtre, qui aurait tuer deux nobles dans la nuit.
Nous retrouvons également l'homme à l'arbalète, qui nous attendait sur le trajet. Glotka arrive à l'aborder en finesse et apprend qu'il s'agit d'un tueur à gage, missionné depuis deux ans pour retrouver un terrible personnage peu recommandable. Le piège de l'héritage ne viserait-il donc qu'à me faire tuer à la place d'un autre ?
Cela semble se confirmer quand le soir même, l'arbalétrier et trois malandrins attaquent notre navire. Le combat est inégal et nos deux magiciens sont terriblement efficaces. Trop efficaces malheureusement, car nous n'arrivons pas à attraper l'arbalétrier vivant... Nous trouvons par contre sur lui une lettre bien étrange, signé par un certain QF. Par cette lettre, nous apprenons que l'assassin s'appelle Kutsos. Kutsos serait à la recherche d'un homme appartenant à une société secrète, dans laquelle il porterait le titre de «Magister Impedimentae». QF informe Kutsos que ce Magister se fait appeler «Kastor Lieberung» et qu'il est en route pour Altdorf, et que ce serait en accord avec les plans de Kutsos. QF précise bien la date à laquelle ce Kastor sera en voyage, et cela correspond bien à notre propre voyage. Il semble donc que la lettre soit très récente ; elle a dû partir la veille de notre départ de Marrienbourg.

Une fois à Boggenhaffen, la veille de mon rendez-vous chez le notaire, nous procédons à un petit repérage, malgré le tumulte qui anime la ville, puisque nous tombons en pleine ShaffenFest. Ce festival attire des milliers de visiteurs amateurs de bière et de saucisses.
Nous constatons deux choses : les notaires que je dois rencontrer n'existent pas et l'auberge où je dois retrouver mon jumeau non plus.
Toute l'histoire n'est donc bien qu'une supercherie... Tout de même curieux, nous nous rendons chez l'imprimeur qui a fourni le document à entête du faux notaire. L'imprimeur nous apprend que c'est Kutsos lui-même qui lui a commandé les papiers... il y a plusieurs mois.

Récapitulons :
- Kutsos est missionné pour tuer un certain « Magister Impedimentae ». Il ne connaît, ni son nom, ni son visage
- Kutsos raconte tout ça à QF en Bauzeit, il y a donc plusieurs mois de cela.
- Kutsos fait imprimer des entêtes du faux notaires, il y a plusieurs mois aussi.
- quelqu'un rédige la lettre du faux notaire
- vers le 15 de Jahrdrun, quelqu'un (un illusionniste, ou mon frère jumeau caché) vient me donner le fameux papier du faux notaire, et me raconte que tout est vrai, et que je dois aller à Boggenhaffen. J'ai juste le temps de m'y rendre pour le rdv, à Mitterfrühl.
- QF envoie à Kutsos un courrier, disant que nous allons vers Altdorf, et y joint mon portrait, et mon nom soit disant véritable
- à Altdorf, on y trouve Kutsos, qui nous surveille, mais ne nous attaque pas. Il fréquente par contre des membres d'un culte bizarre, avec qui il parle, mais qu'il tue si besoin.
- en route pour Boggenhaffen, Kutsos décide de nous attaquer, et meurt
- à Boggenhaffen, personne ne nous attend.

Kutsos a de la chance de nous croiser à Altdorf.
Si QF nous avait trouvé autre part, Altdorf n'aurait pas été sur notre chemin. Le timing est parfait... il fallait que Kutsos puisse nous intercepter en chemin, ou au pire, arriver avant nous à Boggenhaffen, sinon, nous aurions vu que c'était un piège.

Kutsos joue petits bras
Pour une cible qu'il recherchait depuis deux ans, qui est abominable, mystérieuses etc. Kutsos n'a pas mis beaucoup de moyens pour nous tuer. C'est dommage, tant d'efforts gaspillés pour nous attaquer avec trois bras cassés, recrutés au dernier moment, que nous avons dominé sans souci.

Qui m'a remis le faux document ?
Si c'est QF, il est  illusionniste et a pris mon visage. Je ne peux imaginer qu'il soit mon sosie, et donc qu'il soit le Magister Impedimentae, et que Kutsos ne le savait même pas quand il lui a avoué qu'il le recherchait...
Donc, si c'est QF, quelqu'un lui a fait croire que j'étais le Magister... en sachant que QF lui voulait du mal.

Si c'est le Magister lui-même. Il doit être venu avec son vrai visage. Il ne peut être illusionniste, puisque le message de QF était accompagné de mon portrait.
QF m'a donc vu, moi ou le sosie. Difficile de croire qu'il ait donné le faux document du notaire au vrai Magister, qui serait venu me l'apporter ensuite (avec mon visage), et qu'il aurait réussi à convaincre QF que c'était moi le Magister.

Il vient après avoir reçu QF, avec son vrai visage. Le magister me refile la lettre et me raconte l'histoire bidon du jumeau.
Pour que cela fonctionne, il fallait que QF ne le suive pas et ne me voit pas sortir de la prison. Donc le Magister a dû tuer QF, dès que celui-ci a écrit le message pour Kutsos (en étant sûr de ce qui était écrit dans le message...).
Et surtout : si le magister a bien la même tête que moi, il a eu une sacrée veine de m'avoir sous la main, juste au moment où  il cherche un pigeon pour mourir à sa place.

Par contre, si le Magister est très très malin, il a pu repérer QF en premier. Il a su qu'il voulait le piéger pour le tuer, et du coup, il lui ai fait croire que le pauvre gars en prison qui venait de sauver la ville, c'était moi, le Magister. « Le magister, ah oui, c'est un certain Virgil, il est en prison.. vas lui faire croire que t'es son frère jumeau avec un nom fictif...».


«Lieberung» est-il un vrai nom ?
On peut supposer que Kutsos a imprimé les documents du notaire et les a refilé à plusieurs personnes en leur disant «Chercher le Magister, et une fois que vous aurez son nom, écrivez une fausse lettre d'héritage». Il n'a pas pu les écrire lui-même... car sinon, QF n'aurait pas eu besoin de lui dire que je voyageais sous le nom de «Kastor Lieberung», il l'aurait su dès le départ.
Dans l'option où le Magister trompe QF, et QF m'apporte le message... Lieberung est un faux nom.
Dans l'option où le Magister a reçu le message et est venu me l'apporter, le nom doit être vrai. QF n'aurait pas pu faire croire au Magister qu'il s'appelait Lieberung. Pour que cela fonctionne, il fallait que QF lui fasse aussi le coup du "je suis ton jumeau".


Le magister veut-il se faire passer pour mort ?
* Soit il est très connu, et il a mon visage, et dans ce cas, il n'a pas besoin de tout ça... il m'attrape, me tue, et disparaît de la circulation, tout le monde le croira mort.
* Soit il est très connu, et il n'a pas mon visage : pas de bol, c'est tombé sur moi... mais son nom reste connu, on le retrouvera
* Soit c'est un anonyme, et dans ce cas, il prend n'importe qui, lui laisse les faux documents dans la poche, et il le tue. Le résultat est le même.
Autrement dit, si le plan vient du Magister, il aurait eu le temps d'organiser ça de manière bien plus simple.

S'il s'agit d'un concours de circonstance, le Magister flairant le piège de l'héritage, il a vraiment eu un sacré coup de veine que j'existe, et que je sois dans la même ville, pile poil au bon moment pour me rendre au rendez-vous à temps.

Le moins invraisemblable semble donc être que QF a été repéré par le Magister. Il lui a fait croire que j'étais le Magister.
QF est venu ensuite me porter la lettre en prison, en se déguisant par magie, et tous les papiers sont faux.
Et du coup, pourquoi moi ??? Le Magister fait peut-être partie de la secte de la main pourpre, et tout cela est une vengeance (qui tombe vraiment pile poil au bon moment) pour nos actes héroïques contre le Chaos.



Tout cela semble bien compliqué... Nous pourrions repartir à Altdorf pour en savoir plus. Vérifier que les personnes qui ont signé le document attestant de mon identité sont bien réelles... ou chercher un Lieberung... Mais, nous préférons profiter tout d'abord de la fête.
Nous y croisons un pauvre nain attaché au pilori, car il n'avait pas payé sa note. Helegwen, poussée par son grand coeur et sans doute inspirée par ses divinations, décide de régler sa dette.
Nous allons ensuite voir les bêtes de foires : poule à deux têtes, femme à barbe, mais surtout goblin à trois jambes... le clou du spectacle. Manque de chance pour son propriétaire, le goblin arrive à s'échapper durant le show. Sous les yeux ébahis des spectateurs, il se glisse dans une bouche d'égout. Son propriétaire nous propose 2 pièces d'argent chacun pour le récupérer. Je n'ai aucune envie de descendre me salir, mais les autres semblent motivés... sans doute le poids de l'ennui...
Nous nous retrouvons donc dans les égouts fétides de Boggenhaffen, pistant les traces du goblin, facilement visible, grâce à la lumière magique de Glotka. La piste nous mène à une porte... chose étrange dans un égout. J'ouvre aisément la serrure et nous découvrons une pièce assez grande, vide, à l'exception d'un petit tas d'ossement qui semble appartenir à l'ami gobelin. Au fond de la salle, sur les dalles, je remarque d'étranges inscriptions qu'Helegwen prend le temps d'étudier. Pour elle, il s'agit de rune de magie noire, avec un effet déclencheur. Que faire ? N'ayant pas que ça à faire, Drikk jette une pièce sur la zone... pour voir...
Bingo, un affreux démon apparaît soudain dans un nuage de fumée maléfique ! Sans perdre un instant, nous engageons le combat. Les dieux étaient sans doute avec nous, et après bien des frayeurs, nous finissons par vaincre l'immonde créature... Mais qu'est-ce qu'un pentacle d'invocation de démon fait là, caché dans les égouts de Boggenhaffen ??? Cette petite bourgade aux allures si joyeuses et innocentes ??!!


SnK

Ça c'est du brainstorming. Ça chauffe sévère dans le crâne. Va falloir que je relise car j'ai presque réussi à me perdre  ;D.

Le hasard fait parfois bien ou mal les choses. Des fois c'est pas que le hasard.
D'ailleurs C'est toujours le hasard une porte dans les égouts. Surtout quand c'est la 3ème que vous croisez. Il y en a sûrement une qui mène à un combat contre des rats 🤪

Les 4 bg des personnages sont apparus dans la dernière séance. Après y'a des portes que vous avez pas ouvertes. Et je parle pas de celles dans les égouts.

Et le pire dans tout ça, c'est qu'on saura peut-être jamais ce qu'il en est de cette histoire d'héritage.

La suite au prochain épisode, ha oui dans 3 jours😀

Scytale

Journal de Virgil - suite...

Bien ! Un démon de moins dans l'Empire. Après que Glotka nous ait fait bénéficier de ces soins, nous avons farfouillé un peu et avons découvert pas mal de chose. Une petite pièce nous attendait en effet juste après le pentacle, dans un recoin qui nous avait tout d'abord échappé.
Visiblement, un obscur sorcier y a pratiqué un rituel maléfique, si l'on en juge par la présence d'une cadavre sans coeur caché dans une armoire, une dague pleine de sang, un crâne humain surdimensionné serti d'un anneau de métal et 7 bougeoirs. Il y avait également un bout de tissu de bonne qualité, portant les initiales FS. C'était une petite piste, mais une piste quand même.
Nous avons également trouvé des inscriptions étranges prêt du pentacle duquel le démon avait surgi : "Ordo Septenarius"
Helegwen, de son côté, était sure d'avoir trouvé un passage secret dans la grande salle, mais nous ne sommes pas arrivés à ouvrir quoi que ce soit. Pourtant, il devait bien exister un chemin pour accéder à cet endroit de malheur. La grille par laquelle nous étions passés était en effet beaucoup trop usée, et ne montrait aucune trace d'un passage récent, si ce n'était le nôtre.
Comme nous ne trouvions rien, nous allions retourner à la surface lorsque des pas se firent entendre. Je suggérai immédiatement de rester silencieux pour surprendre le visiteur, mais Glotka sortit de la pièce et s'adressa directement à l'inconnu.
Inévitablement, l'inconnu prit la fuite, poursuivi par Glotka et Helegwen, Driktt s'étant quant à lui attardé dans les eaux usées de l'égout. Je l'aidai à en sortir, puis nous rejoignîmes les autres, à l'entrée d'un cul de sac. L'inconnu avait disparu, sans doute était-il passé par la seule porte visible. Celle-ci était d'ailleurs piégée et bien verrouillée. Je ne pus la crocheter, ayant cassé mon dernier passe partout sur une serrure un peu plus tôt. Laissant de coté la finesse, Driktt dézingua la porte à coup de hache. Au bout de 10 minutes, le passage était ouvert et nous découvrîmes une cave remplie de tonneaux de vin... à la grande joie de Drikkt.
Il y avait également deux hommes qui nous attendaient. A peine eûmes nous le temps d'échanger quelques mots qu'une large trappe s'ouvrait sous nos pieds.
Par réflexe, Helegwen lança une boule de glace qui tua net l'un des gars. Une dizaine de soldat arrivèrent, mais heureusement ne nous attaquèrent pas sur le champ. Malgré les insultes de Driktt, ils préfèrent discuter un peu.  Glotka parle toujours trop d'habitude, mais cette fois-ci, ce fut utile. Il me présenta en effet comme un voleur, ce qui sembla intéresser le chef du groupe, un certain Baumann. Il demanda à s'entretenir avec moi en tête à tête. Je compris alors qu'il s'agissait du chef de la guilde des voleurs de la ville. Je lui expliquai que je n'étais pas véritablement un voleur, et qu'en tout cas, je ne venais pas marcher sur ces plates bandes. Je lui parlai du piège à l'héritage et de la salle du démon. L'histoire du démon l'inquiéta, mais il ne perdit pour autant pas le nord. En rétribution du décès provoqué par la boule de glace d'Helegwen, il exigea la moitié de la prime offerte pour le gobelin (prime proposée par la garde). Il s'attend également à ce que nous acceptions un jour prochain de lui rendre un service... Il rêve...
Dans l'immédiat, il nous laissa partir tranquillement, mais nous prévint qu'il nous aurait à l'oeil.
Autour d'un verre, je parlai aux autres de la prime, et Glotka et Helegwen repartirent dans les égouts chercher les os du gobelin tandis que je trinquais avec Drikkt. Nous les retrouvâmes plus tard au port, et constatant que Joseph avait quitté Boggenhaffen, nous nous installâmes dans une auberge pour la nuit. Le lendemain matin, nous eumes le déplaisir d'apprendre que l'on nous avait pris de vitesse pour la prime. Un gars nous avait doublé en affirmant avoir trouvé le gobelin mort sur les docks... Le majordome d'un certain Franz Steinhager... FS... Comme par hasard.

Je dois avouer que cette ville commençait à m'agacer sérieusement. Au dessus de nous, Morslieb semblait à nouveau nous narguer en ne respectant pas son cycle naturel. Mauvais présage... Nous fîmes notre petite enquête, avec au programme : un vieux fou annonciateur d'apocalypse, la bibliothèque du temple de Verena et celle de la bourgade... cette innocente bourgade qui semblait cacher d'étranges mystères et sans nul doute des traces du Chaos. Nous commencions à suspecter fortement les hautes sphères bourgeoises de manigancer quelques complots tordus. Ainsi, l'ordo septenarius serait une oeuvre de charité, plus ou moins secrète, dont tous les membres influents de la ville feraient partie... et parmi eux : un certain Franz Steinhager, vendeur de vin. D'ailleurs, ce Franz a ses bureaux juste au dessus de la salle du démon, salle qui par ailleurs n'existe pas officiellement si l'on en croit les plans du cadastres.
Au passage, j'ai appris que "Magister Impedimentae" voudrait dire quelque chose comme "le maître des pièges". Je note ça pour plus tard, peut-être que nous le recroiserons...
Après nous être tournés en ridicule auprès de la prêtresse de Verena, nous avons trouvé une oreille plus attentive en la personne de Friedrich Magirius. Il nous a pris au sérieux au point de descendre dans les égouts pour vérifier notre histoire... mais quelqu'un était passé par là : l'inscription était effacée et le cadavre n'était plus là.
Pour m'oter un doute, je suis allé ensuite voir Baumann pour m'assurer qu'il n'était pour rien dans le nettoyage des lieux. J'en profitai également pour le convaincre d'aller faire un tour dans la salle du démon, pour qu'ils dénichent ce fichu passage secret. Ses hommes confirmèrent qu'il y avait quelque chose, mais d'une technicité très élaborée, qu'il était impossible d'ouvrir de notre côté.
Après avoir annoncé ça aux autres, nous ne savions plus trop quoi faire. Nous discutions de la marche à suivre dans une ruelle tranquille lorsque qu'une dizaine d'imbéciles de la guilde des dockers s'amena pour nous menacer nous demander de quitter la ville. Non, mais sans blague ??

Il faut prendre l'initiative, mais voilà, il nous faut de l'aide, et parmi les personnes influentes de la ville, vers qui nous tourner ?
- la prêtresse de Verana nous croit fous
- Magirius semble honnêtement inquiet, mais il lui manque encore une preuve tangible de nos dires
- Franz Steinhager a ses bureaux bien trop prêt de la salle du démon pour que ce soit une coïncidence
- le frère de Franz le déteste, pourrait-il devenir un allié précieux ? à moins que ce soit lui la brebis galeuse du chaos ?,
- la guilde des voleurs ne nous aidera pas tant que nous n'aurons pas quelque chose à leur offrir en échange
- il y a deux autres personnes influentes dont les initiales sont FS... : Serge Filer, médecin... et Frank Schule, chef de la guilde de Pleureur.

Dans cette ville où la corruption semble bien installée, nous allions nous décidéerà confronter directement Franz, lorsqu'un gamin vint vers moi et m'apporta une lettre cachetée...

SnK

C'est vraiment intéressant de voir ce que chacun retient sur deux jours d'aventure.

De mon côté, j'ai retenu :

- l histoire d'amour entre une elfe et un nain alcoolique.
- un nain tellement sale qu'il se sent obligé de prendre un bain dans les égouts
- un nain et une elfe d'accord sur un point : c'est abusé de pas être accueilli poliment par une douzaine de voleurs alors qu'on s'est invité gentiment dans leur repère en défonçant la porte a coups de hache...
- une elfe, un nain et un inquisiteur retraité d'accord sur un point : une gold c'est cher payé comme dédommagement pour avoir trucidé un pauvre hère, juste en train de se servir une bière chez lui
- la recherche d'une super cachette
- un nain et un voleur qui se demandent comment finirait une baston entre un forain et un duo elfette inquisiteur
- une discussion avec un garde pour savoir pourquoi ils font payer la traversée de la rivière en bac dans les deux sens
- un concours de bras fer entre une elfe et un mur. Ce n'est pas l'elfe qui a gagné
- la revanche de l'elfe contre le mur, ce coup ci pour savoir qui pousse le plus fort. 2-0.
- une prestation haut de gamme pour obtenir des informations sur une association caritative en accusant l'association de satanisme, sans preuve, auprès du plus grand bénéficiaire des dons de l'association, le tout en sortant des égouts, sans se laver, et pour être sûr avec un nain et une elfe qui se sont baignés dans lesdits égouts.
- et plus sérieusement pas mal de bonnes idées, un scénario qui avance vite, plus vite que ce que j'avais prévu. Enfin pour l'instant...


Scytale

Attends qu'on incendie la ville, ça va bien ralentir le scénario :p

SnK

Ça va rien ralentir du tout 😀

Ça va le clôturer en vous brûlant (incendie) ou en vous brûlant (inquisition) ou en vous jetant en prison (si vous avez de la chance).

Scytale

Ah bravo, on voit qu'un honorable incendiaire n'a aucun espoir de s'en sortir, son compte est déjà réglé !
Halte à la pyromanophobie ! :P

SnK

Cramer des centaines de maisons, c'est pas ce qu'il y'a de plus discret. A l'époque les maisons étaient pas collées au point que le feu se propage dans toute la ville. Donc forcément, si vous allumez 20 foyers, quelle va être la probabilité de pas se faire voir ? Je parle même pas du monde pendant la fête du mouton.

Helldrad

Mais si mais si en centre bourg les maisons sont plus que collées et la plus part des "rues" ne sont que ruelles... a cette époques les villes ca part en cendres comme un rien... Le travail après la tombée de la nuit a d ailleurs longtemps était interdit en ville,  les bougies étant non seulement chères mais aussi considérées comme tres dangereuses...quasi toutes les villes ont cramé plusieurs  fois...
Le ti nouveau...

SnK

Là tu me parles de plusieurs centaines d'années plus tard comme pour le grand incendie de Londres. Que ça brûle par pâté de maison si tu veux mais pas toute la ville. J'ai le plan précis de la ville, je vous dirai. Après, vous pouvez faire cramer la ville, y'a strictement rien d'interdit du moment que ça correspond au rp de votre personnage. Faudra juste me justifier comment vos personnages d'orientation bon justifient le fait de tuer plusieurs milliers de personnes. Et vous inquiétez pas , y aura toujours plein de scénarios derrière 😀

Scytale

C'est justement parce qu'on est "Bon" qu'on doit cramer cette put$$$ de ville !

Quand une ville en est au point d'élever des démons dans leurs égouts, je pense qu'il est temps d'agir.
On a d'ailleurs bien vu qu'ils ne valent rien de bon... Entre un camelot qui exploite honteusement un triste gobelin innocent, un juge inique qui cloue au pilori un pauvre nain tout à fait sympathique dont la seule faute aura été d'être la victime de son alcoolisme sans doute héréditaire, un majordome qui ose mentir aux autorités pour gagner deux petites pièces d'or, des hordes de voleurs armés jusqu'aux dent et sans scrupule qui rôdent partout, des hordes de dockers armés jusqu'aux dents et assoiffés de sang qui rôdent partout, et le pire : des hordes de viandards armés de fourchette et affamés de moutons qui rôdent partout... De pauvres moutons innocents, qui n'ont rien demandé à personne...


Helldrad

Nop Paris brûles en 600...
La on a déjà des imprimeries on est >1400 logiquement...

http://lartdesmets.e-monsite.com/pages/catastrophes-naturelles-et-famines-au-moyen-age/les-grands-incendies-durant-le-moyen-age.html

Les villes c'est tassé , ... (pas de règles d urbanisme, ville essentiellement piétonne,  tout le monde veux être dans le murs d enceinte ou le plus pres possible dans les faubourgs)

Des premières citées jusqu'à  Haussmann en gros...et encore...
Le ti nouveau...

SnK

Ok ça doit pouvoir cramer. Si faut cramer toutes les villes où y'a 3-4 saloperies, on peut cramer la terre entière. Je parle même pas des mangeurs de viande. Concernant le majordome, je crois que tu as pas compris 😇

Helldrad

attention, c'était une remarque a caractère informatif... moi je dis pas qu'il faut cramer , surtout si y a des gens a bastonner... moi je suis plus pour la méthode à l'ancienne avec des tabourets de bars ou d'autres objets contondants...ou tranchants...ou a mains nues a la rigueur...

En plus moi j'aime bien avancer dans les scénarios :) ...

( Ok ça m'est déjà arriver de faire cramer un quartier de ville ou deux ...mais c'était dans une autre vie... y avait le gaz de ville , c'était plus spectaculaire...et j'aime bien penser que j'ai progressé depuis  8)   )
Le ti nouveau...

Scytale

Tout est une question de point de vue.
Par exemple... quand dans sa jeunesse on brûle des quartiers entiers de ville... on pourrait penser que "progresser" signifie brûler des villes entières !

Mais bon, si vous insistez, on va pratiquer l'extermination chirurgicale du Mal (juste 1 ou 2 types), plutôt qu'une variante du principe de précaution, via une approche large avec marge de sécurité de haut niveau (incendie généralisé).

Bon et sinon, cette lettre, elle dit quoi ???